Ouganda
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, pour le ministre ougandais des Affaires étrangères, la mauvaise qualité des routes attire davantage de touristes qu’elle ne les repousse. Et Henry Okello Oryem a ses raisons.
« Pour nous en Ouganda, une mauvaise route est à la base de plaintes. Mais pour les touristes venus de pays riches qui n’ont jamais été coincés sur une mauvaise voie, pousser une voiture dans la boue peut faire partie de l’expérience touristique », a déclaré mardi Oryem.
C‘était à l’occasion d’une intervention au Parlement pour défendre « le document-cadre budgétaire de l’année prochaine », ainsi que l’a rapporté New Vision, un quotidien pro-gouvernement.
Autrement dit, ce ne sont pas des bourbiers ou des ouvrages en déliquescence qui pourront empêcher des touristes de venir admirer les splendeurs de l’Ouganda qualifié de « perle d’Afrique ».
C’est le cas des monts Rwenzori, des sources du Nil et une magnifique faune fort variée composée d’espèces endémiques dans la région des Grands Lacs dont le gorille des montagnes.
Des experts estiment qu’en Ouganda le tourisme représente près de 50 % des recettes nationales.
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