Botswana
Le principal parti d’opposition du Botswana a déposé devant la justice un recours en annulation pour fraudes des élections législatives d’octobre dernier dans près de la moitié des circonscriptions remportées par le parti au pouvoir.
“Nous pensons qu’il y a eu des irrégularités dans certaines circonscriptions”, a déclaré à l’AFP le porte-parole de la Coalition pour un changement démocratique (UDC), Moeti Mohwasa, “l’UDC (…) ne renoncera pas avant que justice soit faite”.
Au pouvoir depuis l’indépendance en 1966, le Parti démocratique du Botswana (BDP) a remporté les législatives du 23 octobre en remportant 38 des 57 sièges du Parlement.
Son chef Mokgweetsi Masisi a été élu président du pays, malgré la fronde inédite de son prédécesseur Ian Khama, qui a claqué la porte du BDP et l’accuse de dérive autoritaire.
Dès la proclamation des résultats, le chef de l’UDC, Duma Boko, avait accusé le régime d’avoir “délibérément organisé un vol du scrutin parce qu’il s’est rendu compte qu’il était en difficulté”.
Même si la Haute-cour tranche entièrement en sa faveur, les recours déposés par l’opposition dans 16 circonscriptions ne menacent pas la majorité absolue du parti au pouvoir.
L’UDC détient 15 sièges au Parlement. La Haute-cour dispose de 90 jours pour se prononcer sur les requêtes de l’opposition.
La guerre ouverte entre le président Masisi et son prédécesseur a glissé récemment sur le terrain judiciaire. Ian Khama est accusé par le parquet d’avoir détourné 100 milliards de pula (8 milliards d’euros, 9 milliards de dollars) de fonds publics.
AFP
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