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Les entreprises asphyxiées par les mesures de la BEAC

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Le rapatriement dans les 150 jours sur un compte bancaire local de tous produits d’exportation d’une valeur de près de 8.500 dollars US, ainsi que l’approbation de tout transfert de devises de plus de 1.700 dollars, sont les nouvelles règles de la BEAC (Banque des États de l’Afrique centrale) pour réguler ce bloc monétaire réputé pour ses contrôles financiers laxistes.

Des efforts déployés pour lutter contre le blanchiment d’argent et reconstituer les réserves de changes, mais qui traînent désormais de lourdes conséquences. Notamment la pénurie de devises et les retards dans les transactions entre les six États membres, et même au-delà.

Handicapé par la longue attente pour se procurer les devises leur permettant d’importer du matériel ou de payer des fournisseurs, les entreprises se retrouvent dans la tourmente. Le Fonds monétaire international a du reste exhorté la Banque centrale à augmenter ses réserves de change, qu’il a estimées à 2,7 mois de couverture des importations à la fin de l’année dernière. Insuffisantes pour des produits pétroliers, a estimé l’institution de Bretton Woods.

Concernées au premier chef, les compagnies pétrolières se préparent à contester les règles en appelant à un dialogue pour faire reculer les aspects qui affectent la croissance de la région selon un lobbyiste.