Afrique du Sud
L’ancien président sud-africain Jacob Zuma devra attendre trois mois pour connaître le sort que lui réserve la justice dans son procès pour corruption, racket et blanchiment d’argent.
La Haute Cour de Pietermaritzburg (nord-est), chef d’orchestre de ce procès, a décidé de reporter son verdict alors que l’ancien chef d’Etat réclame un abandon définitif des charges. Aucune date n’a été annoncée pour le prochain procès.
L’ex-chef de l’Etat (2009-2018) est soupçonné d’avoir touché 4 millions de rands (260.000 euros au cours actuel) de pots-de-vin du groupe français de défense Thales à la faveur d’un contrat d’armement de près de 4 milliards d’euros conclu en 1999.
Des accusations que Jacob Zuma, de même que le groupe Thales nient avec véhémence. Depuis la réouverture de son procès lundi, ses avocats ont dénoncé un “lynchage”, et lui-même une “chasse aux sorcières” et un procès “politique”.
>>> LIRE AUSSI : Afrique du Sud : le parquet requiert le maintien des charges contre Zuma Outre ce dossier, Jacob Zuma est encastré dans de nombreux autres scandales de corruption qui ont sérieusement entamé la crédibilité et la réputation de son parti, le Congrès national africain (ANC). Ces scandales ont par ailleurs porté atteinte dans la confiance de l‘économie sud-africaine, la plus industrialisée d’Afrique subsaharienne.
À présent aux affaires, l’ancien vice-président de Jacob Zuma, Cyril Ramaphosa, a promis de sévir contre la corruption, même dans son propre. Il espère ainsi restaurer la confiance des électeurs envers l’ANC, mais également rassurer les investisseurs.
>>> LIRE AUSSI : A peine réélu, Cyril Ramaphosa s’attaque à la corruption au sein de l’ANC
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