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Le chômage, ce dossier qui donne des « nuits blanches » à Cyril Ramaphosa

Afrique du Sud

Le chef de l’Etat sud-africain Cyril Ramaphosa s’est inquiété mercredi de la hausse effrénée du chômage dans son pays. Une mauvaise nouvelle pour le Congrès National Africain (ANC) qui vient tout juste de remporter les élections législatives du 8 mai dernier.

Quelques jours après la victoire de son parti l’ANC aux législatives, le président sud-africain Cyril Ramaphosa vient certainement de prendre conscience de l’immensité de la tâche à laquelle il sera confronté durant son mandat. Avec 27,6 % à la fin du premier trimestre 2019, les chiffres du chômage en Afrique du Sud sont montés à leur plus haut niveau depuis 2017.

Selon les chiffres de l’Agence nationale des statistiques publiés mardi, fin mars, 6,2 millions de personnes actives étaient au chômage au pays de Mandela contre 6,1 million fin décembre. Plus de la moitié des personnes concernées sont les jeunes. Ces chiffres viennent, si besoin en était encore, illustrer la problématique de l’emploi dans le pays le plus industrialisé d’Afrique qui a meublé la dernière campagne électorale.

L’ANC en sursis

S’exprimant lors d’une conférence des investisseurs à Johannesburg, le président Cyril Ramaphosa a déclaré que le taux de chômage lui donnait des nuits blanches, ajoutant que le gouvernement travaillait sur des mesures pour stimuler la croissance économique afin de favoriser la création d’emplois.

Après la victoire de son parti, l’ancien homme d’affaires a notamment promis de stimuler la création d’emplois, de reconfigurer les entreprises publiques ; mais aussi de réduire la taille du gouvernement et de lutter efficacement contre la corruption.

Cyril Ramaphosa le sait, la survie de son parti dépend exclusivement du succès de son mandat, considéré comme celui de la dernière chance pour le parti de Nelson Mandela. Sali par des scandales de corruption en cascade et en perte de vitesse, l’historique ANC reste scruté dans une Afrique du Sud qui espère toujours tirer profit des retombées économiques de la fin de l’apartheid.

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