Côte d'Ivoire
La chocolaterie Dana Mroueh cultive la singularité en Côte d’Ivoire au bénéfice de l’environnement. Dans ses ateliers à Abidjan, la propriétaire de l’usine supervise le processus de fabrication du chocolat : de la sélection des fèves jusqu’au moment où elles sont transformées pour produire des barres de chocolat biologiques et respectueuses de l’environnement.
Afin de respecter à fond son engagement pour la planète, la chocolaterie a même recours à un vélo de broyage. “Le vélo broyeur est une opportunité pour nous de mettre en pratique notre philosophie écologique. Nous souhaitons réellement avoir un impact minimal sur l’environnement en utilisant un minimum d‘électricité, et en le combinant avec un bref exercice physique, ce qui en fait également un processus ludique”, assure Dana Mroueh.
Madame Mroueh explique que les fèves qui entrent dans la fabrication de son chocolat baptisé Mon Choco ne sont pas torréfiées et ne contiennent pas d’additifs. Aussi, le produit conserve le goût authentique de la fève crue.
“… L’une de nos particularités de commerce est que nous ne faisons pas rôtir les cosses de cacao, nous utilisons du chocolat brut. Cela permet aux cosses de cacao de conserver leurs arômes et leurs valeurs nutritionnelles. Ce chocolat est donc plus riche en protéines, en antioxydants et son goût est vraiment différent…”, détaille la chocolatière.
Un marché de niche
Bien que la Côte d’Ivoire soit le premier producteur mondial de cacao, il est difficile de trouver des fèves biologiques dans le pays du fait de l’usage systématique des produits chimiques par la majorité des agriculteurs.
Conséquence, la tablette de chocolat biologique se vend à 1 500 francs soit à peu près 2 euros. Un prix hors de portée des consommateurs locaux moyens. Mais ceux qui ont goûté à Mon Choco se disent satisfaits du produit.
“Je consomme du Mon Choco depuis un moment maintenant. J’ai essayé différentes saveurs de Mon Choco, mais celle que j’aime le plus est + Nature +. J’aime le prendre avec mon café”, s’enthousiasme Adama Traoré, consommateur de Mon Choco.
Mon Choco et d’autres initiatives du même type se développent en Côte d’Ivoire mais représentent un marché de niche de seulement 5 000 tonnes de fèves par an, dans un pays produisant plus de 2 millions de tonnes par an.
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