Afrique du Sud
L’Afrique du Sud ne rassure pas sur la lutte contre la corruption tant annoncée par sa nouvelle administration. C’est en tout cas ce que suggère un mémorandum signé par cinq partenaires économiques du pays, dont la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. Dans cette note datée du dimanche 3 février, les pays signataires demandent à Pretoria de prendre des mesures plus efficientes pour éradiquer la corruption, au risque de compromettre les investissements directs étrangers en Afrique du Sud.
Avec les Pays-Bas, la Suisse et l’Allemagne, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis constituent en effet quelque 70 % des investissements directs à l‘étranger de l’Afrique du Sud. Une quote part largement au-dessus de la moyenne qui pourrait expliquer la position de ces pays. Toutefois, à Pretoria, la méthode choisie par les auteurs du mémorandum est mal perçue.
La ministre des Affaires étrangères, Lindiwe Sisuslu, a notamment déclaré qu’elle avait rencontré les ambassadeurs des cinq pays “pour exprimer le mécontentement de l’Afrique du Sud” et ce d’autant que les “voies diplomatiques établies pour communiquer avec le gouvernement sud-africain” n’ont pas été suivies.
L’Afrique du Sud se débat encore avec de nombreux cas de corruption répertoriés principalement sous la présidence de Jacob Zuma. Il y a quelques jours, la commission d’enquête autour des affaires de corruption a de nouveau révélé une série de scandales sur la corruption généralisée au sommet de l’Etat. Une véritable épine pour le président Cyril Ramaphosa qui s‘était pourtant engager à mobiliser 100 milliards de dollars en cinq ans sur les marchés internationaux.
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