Gambie
Plus de 20 mois après le départ en exil de l’ancien président Yahya Jammeh, la Gambie lance la commission vérité, réconciliation et réparation pour faire la lumière sur les violations des droits humains commises sous son régime.
En 2017, l’actuel président, Adama Barrow, a mis sur pied cette Commission qui compte 11 membres.
Selon le ministre gambien de la Justice, Abubacarr Tambadou, les audiences publiques de la Commission débuteront peu après la cérémonie de prestation de serment de ses membres.
Présidé par un ancien diplomate des Nations Unies, Lamin Sise, la commission comprend quatre femmes parmi lesquelles la vice-présidente Adelaide Sosseh qui représente toutes les communautés ethniques et religieuses du pays.
Les commissaires auront deux ans pour enquêter sur toute la période du règne de Yahya Jammeh, depuis le coup d‘État de juillet 1994 jusqu‘à son départ en janvier 2017.
Créée par une loi adoptée en décembre 2017, la commission dispose de pouvoirs d’investigation et peut, à l’issue de ses travaux, recommander des poursuites ou des réparations.
Mais une éventuelle poursuite de l’ancien dirigeant qui vit maintenant en Guinée équatoriale semble hautement improbable.
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