Eswatini
Quatre manifestants ont été blessés vendredi dans l’ex-Swaziland rebaptisé eSwatini pendant la dispersion par la police, avec force balles en plastique et gaz lacrymogènes, d’une manifestation antigouvernementale, a-t-on appris de source syndicale.
Le congrès des syndicats du Swaziland avait appelé à manifester dans la capitale Mbabane pour dénoncer, selon lui, le détournement de millions de dollars d’un fonds de pension public au profit du roi Mswati III, un des derniers monarques absolus de la planète.
Le Parlement a ouvert une enquête sur ce scandale mais ses investigations ont été interrompues.
La police a fait usage de balles en plastique, de gaz lacrymogènes, de canons à eau et de matraques pour disperser quelque 500 manifestants descendus dans la rue.
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Ces derniers ont riposté aux forces de l’ordre par des jets de pierre, a constaté un journaliste de l’AFP.
“On manifestait pacifiquement jusqu‘à cet incident de la police”, a déclaré le responsable syndical Bheki Mamba. “Nos camarades blessés ont été hospitalisés. On avait assuré la police que nous ne cherchions pas la confrontation”.
Les autorités du Swaziland n‘étaient pas immédiatement joignables pour commenter les événements.
Elles sont régulièrement accusées d‘étouffer la dissidence, d’emprisonner les opposants et de réprimer les manifestations de travailleurs.
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Au pouvoir depuis 1986, le roi Mswati III a été épinglé par la communauté internationale et des ONG pour son train de vie dispendieux malgré la grande pauvreté de sa population, ainsi que pour ses violations répétées des droits de l’Homme.
AFP
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