Congo
Selon le haut commissariat des nations-unies aux réfugiés, il faut aider les réfugiés présents au Congo afin de les dissuader des activités préjudiciables pour l’environnement.
Cadres du ministère de l‘Économie forestière, responsables administratifs locaux, communautés locales, associations de réfugiés, …. Que de ressources humaines mobilisées ce 25 mai à Ignié, à 45 kilomètres au nord de Brazzaville ! Le jeu en a valu la chandelle en raison de l’objectif poursuivi : sensibiliser les réfugiés à la nécessité de sauvegarder les forêts alentour.
« C’est important de prendre des mesures de façon à arrêter la déforestation qui avance rapidement dans ce district », a expliqué Assouan Gbesso, responsable des programmes au Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) cité par le quotidien congolais « Les Dépêches de Brazzaville ».
Une sensibilisation qui semble procéder du contexte. Dépourvu de moyens de subsistance en arrivant au Congo des réfugiés n’ont souvent pas d’autres options que de faire main basse sur les ressources naturelles dont leurs sites regorgent.
En abattant d’importantes quantités d’arbres, ils sont au cœur d’une vaste entreprise de déforestation aux conséquences quasiment dramatiques. « Presque un hectare de forêt est détruit par mois dans ce district (Ignié)», constatent Les Dépêches. À quelque 200 km de là, le district de Ngo qui abrite lui aussi un nombre importants de réfugiés est déjà devenu orphelin de sa luxuriante forêt qui a disparu suite à une coupe accélérée d’arbres ces 20 dernières années.
Or, le Congo comme est en plein processus de mise en œuvre du mécanisme REDD+ destiné essentiellement à réduire les émissions de gaz à effet de serre par le déboisement et la déforestation. Il faut donc développer des activités économiques qui n’impactent pas les forêts.
Les retrouvailles d’Ignié pourraient ainsi sonner le glas de la déforestation au Congo en lien avec les réfugiés. Le HCR a en effet promis à l’issue de cette formation d’accompagner les initiatives de préservation de l’environnement auprès des réfugiés. « En effet, les actions de reboisement, d’afforesterie qui permettront de stopper la déforestation et de contribuer à limiter la pauvreté seront soutenues par notre organisme. Les habitants qui survivent grâce à l’exploitation de la forêt doivent changer leurs habitudes », indique encore Assouan Gbesso. « Les mesures d’accompagnement pourront sans doute enclencher une véritable résilience de la tentation de destruction de l’écosystème par notre population », se félicite une autorité locale.
Voilà qui pose clairement l‘éternel problème de l’insertion socio-économique des réfugiés à travers le monde.
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