Kenya
Le leader de l’opposition au Kenya Raila Odinga a énuméré mardi devant la presse une série de conditions à sa participation à l‘élection présidentielle du 17 octobre, la date choisie par la commission électorale après l’invalidation du scrutin du mois dernier.
M. Odinga a critiqué le fait que la commission électorale avait fixé lundi la date du nouveau scrutin sans consultation avec l’opposition et a posé plusieurs conditions, parmi lesquelles un audit du système électronique de la commission, la démission de plusieurs de ses membres et la possibilité pour chacun des huit candidats à la présidentielle du 8 août de se représenter.
“Il n’y aura pas d‘élection le 17 octobre, sauf à ce que les termes et conditions que nous avons énumérés dans ce communiqué soient remplis par l’IEBC”, a mis en garde M. Odinga, qui s’exprimait à Nairobi en présence des principaux leaders de sa coalition d’opposition Nasa.
M. Odinga a réitéré son refus de voir la Commission électorale conduire le scrutin dans sa composition actuelle.
“La Commission, telle qu’elle est constituée en l‘état, ne devrait pas conduire cette élection”, a estimé le vétéran de l’opposition, 72 ans.
“Nous disons qu’il y a un certain nombre de responsables électoraux qui devraient être renvoyés chez eux et que d’autres devraient faire l’objet d’une enquête et être inculpés pour les crimes odieux qu’ils ont commis lors des dernières élections”, a-t-il ajouté.
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