Somalie
De lourdes explosions entendues ce mardi à Mogadiscio, la capitale somalienne. Selon la presse locale et l’agence de presse Reuters, il s’agit probablement de tirs de mortier qui visaient l’aéroport de Mogadiscio.
Aucun bilan de victimes n’a rapporté, ni de revendication. Mais une chose est certaine, cette attaque n’est pas faite pour rassurer les autorités somaliennes qui organisent ce mercredi 8 février l‘élection présidentielle.
Un scrutin repoussé déjà quatre fois et qui se tiendra à l’aéroport international de Mogadiscio autour duquel le gouvernement dit avoir renforcé la sécurité. C’est pourtant pour contrer toute attaque surprise que l‘élection a été prévue sur ces lieux. Un couvre-feu a même été instauré dans la capitale en raison des problèmes persistants de sécurité.
Même si l’attaque de ce mardi n’a pas encore été revendiquée par les islamistes Shebab, il est fort probable qu’elle porte leur marque. Ces derniers ont en effet toujours contesté le processus électoral en Somalie qu’ils jugent anti-démocratique – un processus indirect qui permet juste aux 275 députés et 54 sénateurs de désigner le nouveau président.
Depuis, les Shebab qui se sont donnés pour mission d’en finir avec le gouvernement somalien, multiplient les attaques armées qui parviennent jusqu‘à Mogadiscio.
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