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Afrique : conflits hommes-animaux, les écologistes proposent des réformes

Afrique du Sud

Les écologistes africains présents à la Convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES) en Afrique du Sud, appellent à redoubler d’efforts pour lutter contre les conflits opposant les hommes a la faune.

La croissance de la population et les changements climatiques sont souvent à l’origine des conflits entre humains et animaux. Un récent rapport des écologistes montre que la sécheresse est l’un des principaux point de discordes entre les deux espèces.

La sécheresse pousse des lions, éléphants et autres animaux plus près des points d’eau et de la végétation qui est aussi une bouée de sauvetage pour les établissements humains.

Ce conflit cause beaucoup de dégâts, comme dans la vallée du Rift au Kenya, en raison de la proximité des populations avec les parcs nationaux d’Amboseli à Nairobi.

“_C’est vraiment un problème, chaque année, les lions mangent le bétail ici, les hyènes mangent des moutons et parfois les chèvres sont mangées par les serpents quand elles vont s’abreuver dans la rivière. Quand les buffles migrent ici pour mettre bas, il ne reste plus d’herbe à brouter pour nos troupeaux’‘, a déclaré John Ngula, un éleveur.

Cette année, il y a eu au moins trois incidents où des lions égarés se sont retrouvés dans des quartiers résidentiels à Nairobi et ses environs.

Les représentants communautaires demandent au gouvernement d’accorder autant d’attention à l’indemnisation et à la protection des personnes qui perdent la vie ou des biens à des animaux sauvages comme ils le font à la conservation.

Dans le conflit homme-faune, les gens sont morts, les animaux sont également mort certaines personnes ont également tué la faune. Chaque fois que les gens tuent la faune, les lions et les autres, les guépards, ils sont généralement arrêtés. Mais quand nous perdons nos animaux, il n’y a pas de compensation.‘’ Se plaint Caroline Patita, protectrice de la faune.

Pour résoudre ce problème, certains plaident en faveur de la chasse de conservation.
Des propositions présentées par les pays africains à la CITES.

Prince Mupazviriho est Secrétaire permanent au Ministère de l’Environnement, de l’Eau et du Climat au Zimbabwe

Quand le nombre d’animaux augmente et que vous finissez par avoir une abondance de certaines espèces dans certaines zones, cela va naturellement se répercuter sur les communautés où les gens vivent. D’où la question du conflit de la faune humaine. La chasse est une façon de contrôler ces chiffres parce que ce que nous faisons est la chasse de conservation.

L’Ouganda a vu sa population d‘éléphants se remettre de 800 dans les années 1980, après des années de règne chaotique et de dictature pour atteindre environ 5 000 aujourd’hui. Mais les responsables disent que le braconnage connaît un retour en force.

Le problème ne vient pas seulement de grands braconniers en quête d’ivoire, qui peut se vendre pour 1000 dollars par kilogramme (450 dollars la livre) ou plus.

La chasse au gibier, quant à elle, a des répercussions. Elle détruit la proie poursuivie par des carnivores comme les lions et les léopards, provoquant aussi une baisse de leur nombre.

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