Cameroun
La jeune kamikaze qui a été appréhendée par des membres d’un comité de vigilance vendredi dernier au Cameroun ne serait pas une des filles de Chibok contrairement à ce qu’elle prétend.
À en croire un responsable administratif camerounais interrogé par l’AFP, il y aurait des incohérences entre l‘âge supposé de la kamikaze et celui des lycéennes enlevées. Il a déclaré sous couvert d’anonymat, ‘‘nous ne pensons pas qu’elle est une fille (élève) de Chibok’‘.
Ces révélations interviennent au lendemain de celles du gouverneur de la région de l’Extrême nord Midjiyawa Bakari, qui avait appelé à la prudence.
‘‘L’une d’elles a dit qu’elle faisait partie des filles enlevées (à Chibok) au Nigeria, mais il faut prendre cette déclaration avec beaucoup de prudence”, a souligné le responsable : “Elles sont souvent droguées et peuvent raconter n’importe quoi”
C’est vendredi qu’elle a été interpellée en compagnie d’une autre kamikaze et elles portaient chacune 12kgs d’explosifs, selon les autorités camerounaises.
Près de 276 jeunes filles avaient été enlevées le 14 avril 2014 par Boko Haram alors qu’elles se préparaient à passer des examens scolaires, à Chibok, dans l’Etat de Borno, dans le nord-est du Nigeria, berceau du groupe islamiste, qui a rallié l’organisation de l’Etat islamique (EI).
Cinquante-sept d’entre elles avaient pu s‘échapper dans les heures et les jours qui avaient suivi leur rapt, mais,
il y a toujours pas de nouvelles des 219 autres depuis la publication d’une vidéo en mai 2014 par Boko Haram
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