Congo
Les journalistes du Monde et de l’AFP disent avoir été interpellés et frappés par des personnes en civil qui se sont présentées comme des policiers mercredi dernier.
Les autorités françaises veulent en savoir davantage sur les circonstances qui ont conduit des hommes qui se présentent comme des policiers à s’en prendre à des journalistes français. Ces derniers affirment avoir fait l’objet de violences après qu’ils ont recueilli les propos du général Mokoko suite à la proclamation de la victoire du président sortant Denis Sassou N’Guesso.
“Notre ambassadeur est immédiatement intervenu auprès des autorités pour s’assurer que toute la lumière soit faite sur cet incident”, a indiqué Romain Nadal, le porte-parole du ministère français des Affaires étranères lors du point de presse hebdomadaire du Quai d’Orsay.
Le département d‘État américain a lui aussi exprimé ses inquiétudes aux autorités de Brazzaville à travers un communiqué. “Dans la foulée de l’agression le 23 mars de journalistes du Monde et de l’Agence France-Presse, nous appelons le gouvernement de la République du Congo à assurer le respect des libertés d’expression, de rassemblement et de mouvement”.
Au-delà de ces condamnations, les États-Unis à travers le département d‘État, ont dit prendre note des résultats qui placent le président sortant en tête du dernier scrutin présidentiel. Les partis d’opposition ont rejeté les résultats provisoires publiés par la commission électorale.
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