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Le virus Zika relance le débat sur l'avortement au Brésil

Brésil

Faudrait-il autoriser l’avortement ou maintenir son interdiction ? Le débat est relancé au Brésil par le virus Zika.

Face aux conséquences du virus chez les bébés, un groupe d’activistes envisagent de saisir la Cour suprême sur la question. Ils veulent demander l’autorisation des interruptions de grossesse pour les cas de fœtus atteints de microcéphalie, provoquée par le virus. « Nous n’avons pas de diagnostic sûr à 100 %. Mais comme nous ne sommes pas sûres, les femmes ne devraient pas être contraintes de poursuivre leur grossesse durant cette crise, cette pandémie comme l’a déclaré l’Organisation mondiale de la santé pour le virus Zika », explique Beatriz Galli, porte-parole du Cladem, un groupe défendant les droits des femmes en Amérique latine.

Mais, le combat ne fait que commencer. Et il risque d‘être long. Les autorités brésiliennes doivent en effet faire face aux puissants lobbies catholiques et évangéliques foncièrement opposés à l’avortement. « Ce qu’ils veulent en réalité, c’est la légalisation de l’avortement dans tout un tas de situations. Or si, nous légalisons l’avortement pour les cas de microcéphalie, pourquoi ne le ferait-on pas pour la trisomie ou toute autre maladie qui affecte les enfants ? », déclare Lenize Garcia, présidente de l’association contre l’avortement au Brésil.

Le virus Zika a touché 1,5 million de Brésiliens depuis avril dernier. Selon l’OMS, 270 bébés ont été atteints de microcéphalie, alors que 3400 autres cas sont toujours en cours d’examen.

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