Bienvenue sur Africanews

Merci de choisir votre version

Regarder en direct

Infos

news

Nucléaire : la condition de l'Iran pour les négociations avec Washington

Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi au Kremlin à Moscou, Russie, lundi 23 juin 2025.   -  
Copyright © africanews
Sputnik

AIEA

Le chef de la diplomatie iranienne a fait savoir samedi que son pays était disposé à reprendre les pourparlers sur le nucléaire avec les États-Unis à une condition.

Les autorités iraniennes insistent pour obtenir des garanties quant à la cessation des attaques contre leur territoire avant de dialoguer avec Washington.  

"Nous avons toujours été prêts à discuter de notre programme nucléaire et nous le serons encore à l'avenir. Mais naturellement, nous devons être assurés que si les négociations reprennent, elles ne déboucheront pas sur une guerre de la part des États-Unis ou d'autres pays." , a déclaré Abbas Araghchi.

Alors que l’Iran a suspendu sa coopération avec l'organe de surveillance nucléaire de l'ONU après les attaques israéliennes et américaines, le ministre iranien des Affaires étrangères a fait savoir que désormais au cas par cas, aux demandes de coopération avec l’AIEA. 

"Toutes nos coopérations avec l'agence seront désormais gérées par le Conseil suprême de sécurité nationale. Les demandes de l'AIEA pour la poursuite de sa surveillance, pour la poursuite de la coopération avec l'Iran seront examinées par le Conseil suprême de sécurité nationale, au cas par cas, et devraient être faites en fonction des préoccupations de l'Iran en matière de sécurité." 

Il a également déclaré que toute inspection de l'agence devrait être effectuée en fonction des préoccupations de l'Iran en matière de "sécurité" ainsi que de la sécurité des inspecteurs. 

 "Le risque de prolifération de matériaux radioactifs est élevé, le risque d'explosion des munitions issues de la guerre est grave", a-t-il déclaré. 

 Il a également réitéré la position de l'Iran sur la nécessité de poursuivre l'enrichissement de l'uranium sur son sol. Le président américain Donald Trump a insisté sur le fait que cela ne pouvait pas se produire. 

Les renseignements américains et l’Agence internationale de l'énergie atomique ont estimé que l'Iran n'avait plus de programme d'armement nucléaire organisé depuis 2003, bien que Téhéran ait enrichi de l'uranium jusqu'à 60 %, ce qui constitue une courte étape technique par rapport aux 90 % d'uranium utilisés pour la fabrication d'armes. 

 Le président iranien Masoud Pezeshkian a déclaré que les frappes aériennes américaines avaient tellement endommagé les installations nucléaires de son pays que les autorités iraniennes n'avaient toujours pas été en mesure d'y accéder pour évaluer les dégâts.