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Haïti : l'OAS sous pression pour faire cesser les violences

Des banlieusards passent devant des policiers patrouillant à un carrefour de Port-au-Prince, Haïti, vendredi 9 mai 2025.   -  
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Haïti

Les États-Unis font pression sur l'Organisation des États américains pour qu'elle contribue à mettre fin à la violence des gangs en Haïti.

L’OEA a organisé un symposium intitulé « trouver des solutions urgentes à la crise sécuritaire en Haïti », Les participants ont sollicité une mobilisation au niveau régional et international pour venir en aide au pays confrontée à une insécurité croissante.

La réunion de l'OEA s'est tenue un jour après que Jimmy Chérizier, un ancien policier d'élite devenu l'un des chefs de gangs les plus puissants d'Haïti, ait demandé aux habitants du quartier de Delmas 30 dans la capitale, Port-au-Prince, de laisser passer des hommes armés afin qu'ils puissent renverser le premier ministre haïtien et le conseil présidentiel de transition.

« Au moment où je m'adresse à cette assemblée, des gangs armés contrôlent 85% de la zone métropolitaine de Port-au-Prince, une partie du département de l'Artibonite et d'autres communautés du centre. Il est très urgent d'aider Haïti à lutter pour récupérer le territoire qui est sous le contrôle des gangs criminels », a déclaré Patrick Pélissier, ministre haïtien de la justice et de la sécurité publique.

Alors que la mission soutenue par les Nations Unies et dirigée par la police kenyane est confrontée à un manque de fonds et de personnel.

Le ministre de la Défense d'Haïti, Jean Michel Moïse, a dénoncé l’emprise des gangs armés, organisés et soutenus depuis l’étranger : « Avec un millier de militaires qui n'ont pas une formation trop longue, l'armée n'est pas en mesure, encore aujourd'hui, de lutter efficacement contre les gangs qui sont très forts, très bien armés, très bien financés par les trafiquants de drogue criminels. »

Les gangs qui contrôlent au moins 85 % de la capitale haïtienne se sont également emparés d'un nombre important de territoires dans la région centrale du pays au cours des dernières années.

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