Tunisie
L’organisation non-gouvernementale Human Rights Watch a publié un rapport observant que le gouvernement tunisien a considérablement augmenté les arrestations et les poursuites pour motifs politiques.
Selon un décompte tenu depuis janvier, plus de 50 personnes sont actuellement détenues pour ces raisons.
Un recul radical des libertés gagnées lors de la révolution tunisienne de 2011, destiné à intimider et réduire au silence les détracteurs du président Kais Saied.
Ces dernières années, des avocats, des juges, des journalistes et des militants ont fait l’objet de poursuites judiciaires.
Les autorités tunisiennes n'ont pas répondu aux allégations détaillées dans le rapport, qui établit un lien direct entre le système judiciaire et les mesures prises par Saied pour consolider le pouvoir depuis 2021.
M. Saied a été réélu haut la main en octobre dernier, à l'issue d'une campagne au cours de laquelle ses principaux adversaires ont été emprisonnés, tenus à l'écart du scrutin ou incarcérés.
Le détenu le plus connu est l'ancien dirigeant du parti Ennahda, Rached Ghannouchi, arrêté en 2023 et faisant actuellement l'objet de multiples accusations. Sa famille a déclaré à Human Rights Watch que certaines de ses demandes de soins médicaux de routine ont été refusées. Human Rights Watch a appelé les alliés et partenaires de la Tunisie - y compris l'Union européenne - à revoir les accords conclus avec le pays afin de s'assurer qu'il respecte ses obligations en matière de droits humains.
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