Brésil
Sur la célèbre plage de Copacabana à Rio de Janeiro, l’ONG Rio de Paz a organisé une manifestation poignante pour interpeller le gouvernement de l’État au sujet des décès violents d’enfants.
Au centre de cette protestation, un sapin de Noël aux ornements constitués de croix rouges trônait dans le sable, entouré des photographies de jeunes victimes, majoritairement fauchées par des balles perdues.
« Nous sommes à une semaine de Noël, et la question que nous adressons aux autorités publiques est simple : quel sera le Noël des familles de ces enfants ? », a déclaré Antonio Carlos, président de Rio de Paz, visiblement ému.
Depuis 2020, selon les données de l’ONG, 48 enfants issus de milieux vulnérables ont perdu la vie de manière violente dans l’État de Rio de Janeiro. Parmi eux, 37 ont été tués par des balles perdues, tandis que les autres sont décédés dans des circonstances variées, certaines impliquant les forces de l’ordre.
Vanessa Freitas, mère de João Vitor, un adolescent de 14 ans tué par une balle perdue, s’est recueillie devant la photo de son fils, une fleur à la main. « Cela ne peut pas devenir normal », a-t-elle déclaré, la voix tremblante. « Mon fils était un enfant si joyeux, et il a été abattu d’une balle en pleine tête. Nous voyons trop d’enfants innocents perdre la vie. »
Alors que Noël approche, les familles en deuil implorent des mesures concrètes pour enrayer cette violence. Au-delà de l’émotion suscitée par ces tragédies, le Brésil fait face à un défi majeur : comment garantir la sécurité des enfants dans une société où la violence, parfois exercée par ceux censés protéger, frappe les plus vulnérables ? Une question qui exige des réponses urgentes et des actions décisives.
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