Zimbabwe
Un tribunal zimbabwéen a libéré mercredi un dirigeant de l'opposition et 34 militants après les avoir condamnés à des peines de prison avec sursis pour avoir participé à ce que les autorités ont qualifié de rassemblement illégal.
Le magistrat Collet Ncube a condamné Jameson Timba, chef intérimaire d'une faction du parti dissident Citizens Coalition for Change, à une peine de deux ans de prison avec sursis, après que lui et les militants aient été détenus pendant plus de cinq mois. Les militants ont été condamnés à des peines de prison moins lourdes, également assorties d'un sursis total.
Le magistrat a condamné Timba et les militants la semaine dernière. Il a acquitté 30 autres personnes qui avaient été détenues aux côtés de Timba.
La police les avait arrêtés à la résidence de Timba, dans la capitale, Harare, et les avait inculpés de trouble à l'ordre public et de participation à un rassemblement dans l'intention de promouvoir la violence, les atteintes à la paix ou le sectarisme. Le tribunal les a acquittés des accusations de trouble à l'ordre public en septembre.
Leurs avocats ont déclaré qu'ils se trouvaient dans la maison pour un barbecue destiné à commémorer la Journée de l'enfant africain, un événement du calendrier de l'Union africaine.
Amnesty International a décrit cette détention comme "faisant partie d'un schéma inquiétant de répression" par les autorités zimbabwéennes sous le président Emmerson Mnangagwa et a demandé une enquête sur les allégations selon lesquelles certains des militants ont été torturés lors de leur détention par la police.
Le parti au pouvoir ZANU-PF de Mnangagwa est depuis longtemps accusé d'utiliser la police et les tribunaux pour étouffer l'opposition, notamment sous l'ancien président autocratique Robert Mugabe, qui a régné pendant 37 ans avant que Mnangagwa ne le remplace lors d'un coup d'État en 2017.
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