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Afrique du Sud : la présidente du Parlement incarcérée le 2 avril ?

La ministre de la Défense et des anciens combattants Nosiviwe Mapisa-Nqakula, à Pretoria, en Afrique du Sud, mardi 25 juin 2013.   -  
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Ben Curtis/AP

Afrique du Sud

La justice sud-africaine a accordé lundi un sursis d’une semaine à la présidente du Parlement visée par une enquête pour corruption. Les juges décideront le 2 avril s’ils doivent ou non incarcérer Nosiviwe Mapisa-Nqakula. 

Ils ont suivi la demande formulée par la défense. "Bien que le droit constitutionnel concernant la liberté de mouvement et le droit à la dignité n'oblige pas les défendeurs, s'ils décident d'arrêter la requérante en vertu de l'article 40, c'est-à-dire d'un mandat, à examiner s'il n'y a pas de méthodes moins invasives pour traduire la requérante devant le tribunal que de l'arrêter et d'empiéter ainsi sur ses droits constitutionnels. Le pouvoir discrétionnaire d'arrêter ou non la requérante doit être exercé de bonne foi, de manière rationnelle et non arbitraire", a plaidé  Reginald Willis, avocat représentant Nosiviwe Mapisa-Nqakula.

La présidente du parlement sud-africain aurait reçu 135 000 dollars et une perruque en pots-de-vin sur une période de trois ans, alors qu'elle était ministre de la Défense. 

"Nous pensons, Madame, que vous devriez radier cette requête en raison du manque d'urgence, de la non-conformité avec la directive relative à la pratique et, en particulier, parce qu'ils n'ont pas prouvé qu'ils ne subiraient pas de préjudice irréparable. Et si Madame est d'accord avec nous, nous soumettons que le coût devrait inclure le coût de deux avocats.'', a expliqué Makhosi Gwala, avocat de l'Etat.

En raison de ces accusations, Nosiviwe Mapisa-Nqakula s'est mise en congé de son poste de présidente du Parlement. Elle a nié avoir commis des actes répréhensibles et a déclaré qu'elle coopérerait avec les autorités après que celles-ci ont perquisitionné son domicile à Johannesburg et saisi des éléments de preuve la semaine dernière.

C’est une affaire qui tombe mal pour l'ANC au pouvoir, à l’approche des élections générales du 29 mai.

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