Ethiopie
L'envoyé spécial du général soudanais Abdel Fattah al Burhan s’est rendu en Ethiopie pour discuter du conflit en cours.
Daffallah Alhaj a déclaré qu'il avait rencontré le premier ministre éthiopien Abiy Ahmed et le président de l'Union africaine Azali Assoumani.
Il a souligné que la distinction devait être bien faite entre l’autorité légale dirigée par le général Burhan et le groupe paramilitaire du général Daglo qu’il nomme « rébellion » :" Le gouvernement du Soudan va bientôt mettre fin à cette rébellion. Je leur ai assuré que nous sommes très attachés à la stabilité et à la paix dans la région. Mais surtout, j'ai expliqué que toutes les autorités, tous les pays et tous les médias devaient faire la distinction entre l'autorité légale du Soudan et les rebelles. Ces deux entités ne doivent pas être assimilées l'une à l'autre".
Précédé par des mois d'escalade des tensions entre les deux parties, le conflit a débuté le 15 avril.
L'envoyé spécial du général soudanais a déclaré que l'armée était prête à "pardonner à quiconque est prêt à déposer les armes".
"L'autre rébellion, je dirais, continue à prendre les armes, à se battre et n'a pas montré qu'elle consentait à guérir ou à abandonner. Et nous avons annoncé plus d'une fois qu'il y a encore une chance de gracier quiconque est prêt à déposer les armes.", a déclaré Dafallah Alhaj, envoyé spécial du général soudanais Abdel-Fattah Burhan.
Le Syndicat des médecins soudanais, qui ne recense que les victimes civiles, a déclaré jeudi que 457 civils avaient été tués dans les violences et que plus de 2 300 avaient été blessés.
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