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Soudan : les opérations de rapatriement se poursuivent

Des Jordaniens évacués du Soudan arrivent à l'aéroport militaire d'Amman, en Jordanie, le lundi 24 avril 2023.   -  
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Soudan

Plusieurs pays mènent des opérations de rapatriement de leurs ressortissants du Soudan où la guerre entre armée et paramilitaires fait rage depuis plus d'une semaine.

Les violences, principalement à Khartoum et au Darfour (ouest), ont fait selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) plus de 420 morts et 3 700 blessés.

Les établissements de santé, les travailleurs et les patients au #Soudan ne doivent pas être pris pour cible dans les violences actuelles. Mais depuis le début des combats, L'OMS a confirmé de multiples attaques meurtrières contre les services de santé.

Pays arabes

L'Arabie saoudite a évacué samedi 91 Saoudiens ainsi qu'une soixantaine de ressortissants de 12 autres pays.

La Jordanie a déclaré samedi avoir commencé l'évacuation d'environ 300 de ses ressortissants.

L'Irak a pour sa part annoncé dimanche l'évacuation de 14 Irakiens de Khartoum "vers un site sécurisé de Port Soudan", assurant que les efforts se poursuivent pour évacuer ceux qui restent.

La veille, Bagdad avait annoncé que "l'équipe diplomatique irakienne avait été évacuée" de l'ambassade.

Le Liban a déclaré que 60 de ses ressortissants avaient également quitté Khartoum par la route et qu'ils étaient "en sécurité".

L'ambassade de Tunisie à Khartoum a annoncé dimanche que l'opération d'évacuation des membres de la communauté tunisienne au Soudan commencera lundi. Pays voisin du Soudan, la Libye a annoncé par la voie de son ambassade à Khartoum l'évacuation de 83 Libyens de la capitale vers Port-Soudan.

Royaume-Uni, Irlande

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a lui aussi annoncé l'évacuation du personnel diplomatique du Royaume-Uni et de leurs familles.

"Les forces armées britanniques ont procédé à une évacuation complexe et rapide dans un contexte d'escalade de la violence et de menaces à l'encontre du personnel de l'ambassade", a tweeté M. Sunak.

Les forces armées britanniques ont mené à bien une évacuation complexe et rapide des diplomates britanniques et de leurs familles du Soudan, dans un contexte d'escalade de la violence et de menaces à l'encontre du personnel de l'ambassade...

L'Irlande a indiqué de son côté avoir entamé le "processus d'évacuation" de ses ressortissants et les personnes à leur charge.

Etats-Unis

Le président américain Joe Biden a annoncé samedi soir tard que l'armée avait "mené une opération pour extraire le personnel du gouvernement américain de Khartoum".

Quelque 100 soldats des opérations spéciales américaines ont participé à l'évacuation d'un "peu moins d'une centaine" de personnes, dont plusieurs diplomates étrangers, au moyen d'une opération héliportée, selon le département d'Etat. Une évacuation des autres ressortissants américains, qui seraient plusieurs centaines, n'est pas prévue "pour le moment".

Pays de l'UE

Un responsable européen avait expliqué vendredi que l'Union européenne multipliait les contacts pour obtenir un cessez-le-feu et évacuer les quelque 1 500 ressortissants de l'Union européenne se trouvant au Soudan. En plus de l'UE, qui a une délégation à Khartoum, sept pays membres (France, Allemagne, Italie, Espagne, Pays-Bas, Grèce et République Tchèque) sont représentés dans la capitale.

Deux avions français ont atterri dimanche à Djibouti, avec au total 200 évacués, français et étrangers, selon Paris et une source aéroportuaire djiboutienne.

Le même jour, l'Italie a évacué tous ses ressortissants qui "avaient demandé à partir" et des "citoyens étrangers", selon la Première ministre Giorgia Meloni. "Environ 200 personnes" étaient concernées, selon Rome.

Une "poignée" de ressortissants néerlandais ont été évacués à bord d'un avion français, tandis qu'un autre groupe de Néerlandais a quitté Khartoum par la route dans un convoi de l'ONU, a déclaré le ministre néerlandais des Affaires étrangères Wopke Hoekstra, qui espère l'évacuation d'un autre groupe à bord d'un avion néerlandais plus tard dans la journée. Le ministre a fait état d'une "opération très complexe".

L'armée allemande a annoncé avoir évacué 101 personnes par avion militaire, précisant que deux autres avions avaient été dépêchés pour participer aux évacuations.

Un avion militaire espagnol avec "une centaine de passagers" à bord est parti dimanche pour Djibouti, selon Madrid. Une trentaine d'Espagnols et quelque 70 personnes d'autres nationalités ont décollé.

La Grèce a annoncé avoir évacué dimanche un premier groupe de ses ressortissants, dont deux blessés, vers Djibouti, "avec l'assistance de la France".

La Suède a envoyé environ 150 soldats pour évacuer ses diplomates et ressortissants, selon son ministère de la Défense, tandis que la Norvège a elle annoncé l'évacuation de ses diplomates à Khartoum.

Turquie

Ankara a annoncé qu'elle évacuerait ses "ressortissants se trouvant dans les zones de conflit par la voie terrestre et en passant par un pays tiers". L'évacuation des quelque 600 ressortissants a commencé dimanche depuis deux quartiers de Khartoum et de Wad Madani, à 200 kilomètres au sud.

Mais l'évacuation du quartier de Kafouri, dans le nord de Khartoum, a été reportée "jusqu'à nouvel ordre" à cause d'une explosion dimanche près d'un lieu de rassemblement, selon l'ambassade de Turquie à Khartoum.

Corée du Sud, Japon, Chine, Indonésie, Inde

D'autres pays se préparent à évacuer leurs ressortissants, notamment la Corée du Sud et le Japon, en déployant des forces dans des pays voisins.

En Indonésie, le gouvernement "prend toutes les mesures nécessaires pour évacuer les citoyens indonésiens du Soudan", a déclaré dimanche à l'AFP le ministère des Affaires étrangères.

L'Inde a indiqué travailler "en étroite collaboration avec divers partenaires pour assurer le déplacement en toute sécurité des Indiens bloqués au Soudan et qui souhaiteraient être évacués".

L'armée soudanaise a par ailleurs déclaré qu'elle coordonnait les efforts visant à évacuer des diplomates chinois.

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