Mali
Le marché aux bestiaux de Niamana est l’un des marchés les plus fréquentés de Bamako. Alors que les Musulmans se préparent à célébrer l’aid el-Fitr, qui marque la fin du Ramadan, de nombreux Maliens se rendent ici pour acheter un animal pour nourrir leur famille. Mais cette année, avec l’inflation, les prix ont augmenté.
"Le coût élevé du bétail commence à la campagne. À cela, s'ajoutent les coûts d'entretien. Il n'est plus possible de marcher avec du bétail. Il est impératif de trouver un moyen de transport. Pour cela, il faut payer le chargement et le déchargement. Sur place, il faut se nourrir et nourrir les bêtes, et l'alimentation du bétail est très chère. Tout cela représente beaucoup d'argent", explique Oumar Sangaré, un agriculteur.
Cette hausse des prix est un véritable casse-tête pour les familles nombreuses, comme celle de Siné Diawara, venu acheter une vache.
"Les prix dans le marché sont très chers. Depuis quelques heures, nous cherchons à acheter une vache. On a même cherché des veaux, et en ce moment, ils coûtent entre 200 000 et 350 000 francs CFA. Pour l'instant, nous ne disposons que de 300 000. Mais comme nous sommes quinze, il nous faut au moins un bœuf qui puisse satisfaire tout le monde. Mais en réalité, nous n’avons pas les moyens", explique-t-il.
L’envolée des prix des produits de première nécessité est dénoncée depuis plusieurs mois par les Maliens. Une situation qui touche de nombreux pays sur le continent africain et dans le monde.
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