Guinée
Des opposants guinéens ont été interrogés lundi et retenus toute la journée. Il leur est reproché d’être derrière la manifestation contre le pouvoir organisée jeudi dernier à Conakry. Rassemblement qui a fait au moins trois morts et plusieurs blessés.
Remis en libérés dans la soirée, Fodé Oussou Fofana, Cellou Baldé, Bano Sow, Mamadou Sylla, Dembo Sylla, Pépé Francis, Etienne Soropogui et Bouya Konaté doivent comparaître à nouveau jeudi. La défense dénonce une volonté de museler le contre-pouvoir.
"Nous pensons que nos clients bénéficient de la présomption d’innocence ont déjà dit leur part de vérité par rapport aux accusations portées contre eux, et qui ont même été portées sur les lettres de convocations, il s’agit d’un attroupement interdit, des provocations à des manifestations interdites et plusieurs autres coups et blessures et autres.", explique Me Salifou Béavogui, avocat d la défense.
L'opposition accuse la junte de confisquer le pouvoir et de faire taire toute voix discordante à coup d'arrestations de personnalités politiques ou de la société civile, et d'enquêtes judiciaires.
Le Front national pour la défense de constitution est devenu le fer de lance en Guinée des manifestations pour le retour des civils au pouvoir. Il appelle à nouveau à manifester le 26 octobre.
Les autorités militaires de la transition promettent un retour à l’ordre constitutionnel dans un délai de 24 mois.
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