Guinée
Plus d'une semaine après la décision des dirigeants de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) d'adopter des sanctions progressives contre les militaires au pouvoir en Guinée, les USA ont dans un tweet ce mercredi dit leur soutien à cette mesure.
Les États-Unis soutiennent la décision de la CEDEAO d'imposer des sanctions économiques à la Guinée et exhortent le gouvernement de transition à mettre en place un processus transparent et consultatif permettant à la Guinée d'aller vers une démocratie constitutionnelle menée par des civils peut-on lire sur le twitter des USA en Français. Un communiqué qui a part la suite été repris par l'ambassade des USA en Guinée. Pour sa part, la présidence de la Guinée n'avait pas réagi dans l'immédiat.
Dans leur communiqué, les leaders ouest-africains avaient donné un mois aux militaires pour renoncer à leur projet de gouverner encore trois ans, et accepter un délai "raisonnable et acceptable" pour céder la place. À défaut, la CEDEAO, qui a dit antérieurement pouvoir se satisfaire d'une période transitoire de deux ans, adoptera des "sanctions plus sévères" que celles annoncées le jour même.
En attendant, l'organe communautaire a décidé de suspendre toute assistance et transaction financière de ses institutions financières avec la Guinée. L'application de ces mesures depuis n'est pas claire. Dans un apparent signe de fermeté, des listes de travail des sanctionnés ont circulé, comprenant le colonel Doumbouya, une volée de colonels, le Premier ministre Bernard Goumou, une flopée de membres du cabinet et des responsables du conseil tenant lieu de Parlement, installé comme le gouvernement par la junte.
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