Côte d'Ivoire
Nouveau signe de l'apaisement en cours en Côte d'Ivoire, le président Alassane Ouattara a accordé samedi sa grâce à son prédécesseur et ancien rival Laurent Gbagbo, sous le coup d'une peine de 20 ans de prison dans son pays.
"Dans le souci de renforcer la cohésion sociale, j'ai signé un décret accordant la grâce présidentielle", a déclaré M. Ouattara dans un discours prononcé à l'occasion du 62e anniversaire de l'indépendance du pays.
Le chef de l'Etat a également annoncé avoir demandé "qu'il soit procédé au dégel de ses comptes et au paiement de ses arriérés de rentes viagères".
Il avait également signé un décret pour la libération de deux des plus proches associés de Gbagbo, l'ancien chef de la marine Vagba Faussignaux et l'ancien commandant d'une unité clé de la gendarmerie, Jean-Noël Abehi, tous deux condamnés pour leur rôle dans les troubles post-électoraux.
Gbagbo a été acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) pour des crimes de guerre présumés commis pendant le conflit civil de 2011, qui a éclaté après son refus de reconnaître la victoire de Ouattara aux élections présidentielles un an plus tôt. Mais en 2018, un tribunal ivoirien a condamné Gbagbo à 20 ans de prison par contumace pour le pillage de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO).
Cette grâce arrive peu après une rencontre le 14 juillet entre Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo et un autre ancien président, Henri Konan Bédié, tous deux opposants.
Tous deux ont été invités à participer dimanche aux célébrations de la fête de l'indépendance à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne.
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