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Libye : les désaccords persistent sur l'organisation des élections

Aguila Saleh, Président de la Chambre des représentants libyenne, Stephanie Williams, émissaire de l'ONU en Libye et Khaled, el-Mechri, chef du Conseil suprême d'État   -  
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DENIS BALIBOUSE/AFP or licensors

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Après deux jours de discussions à Genève sous l'égide de l'ONU, les protagonistes de la crise libyenne, n'ont pas réussi à trouver un accord sur un cadre constitutionnel pour les élections nationales.

"J'exhorte les deux chambres à surmonter le désaccord en cours dès que possible", a déclaré Stéphanie Williams conseillère spéciale de l'ONU pour la Libye, à l'issue des pourparlers. 

Les critères d'éligibilité des candidats à la présidence constitue l'un des principaux points de blocage, selon l'émissaire des Nations Unies. 

Le conseil basé à Tripoli , souhaite interdire aux militaires ainsi qu'aux personnes possédant une double nationalité de briguer la présidence. Cette mesure écarterait notamment le commandant libyen Khalifa Haftar, citoyen américain dont les forces sont loyales à l'administration de l'est.

Un contexte tendu

Les tensions sont croissantes sur le terrain, et des affrontements sporadiques entre milices rivales ont récemment éclaté à Tripoli. Les conditions de vie se sont également détériorées, principalement en raison des pénuries de carburant. Les chefs tribaux ont fermé de nombreuses installations pétrolières, y compris le plus grand champ du pays.

Le blocus visait essentiellement à priver le Premier ministre sortant, Abdulhamid Dbeibah, de revenus indispensables pour l'État. Ses opposants affirment que son mandat a expiré le 25 décembre, date à laquelle les élections étaient censées avoir lieu, mais celui ci refuse de démissionner. 

Cette impasse autour des élections a plongé la Libye un peu plus profondément dans la tourmente politique, avec deux administrations rivales - l'une dirigée par Dbeibah à Tripoli et l'autre par le Premier ministre Fathi Bachagha, nommé en février par le parlement basé à l'est. 

Cette rivalité fait craindre que le pays, riche en pétrole, ne retombe dans les combats après les tentatives d'unité amorcées l'année dernière.

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