Congo
Le 4 mars 2012, des explosions dans un dépôt d'armes et de munitions du quartier de Mpila, ont fait des milliers de victimes. Dix ans après, la plupart des 17 000 sinistrés sont toujours sans abri.
Dans l’attente d’un logement digne, beaucoup de congolais de ce quartier de Brazzaville la capitale ont érigé des abris précaires où ils pouvaient.
Aujourd’hui les hangars de tôles font office de foyers en attendant que les bâtisses soufflées par les explosions soient réhabilitées.
Ces derniers mois, des habitants du quartier ont bravé la police et manifesté pour revendiquer des réparations tout en protestant contre le silence des autorités.
Au moins 282 personnes sont mortes dans les explosions de la caserne militaire de Mpila et plus de 2.300 ont été blessées dont 114 invalides, plus de 25.000 déplacés dont 17.000 sans-abri.
En septembre 2013, six militaires ont été condamnés pour "incendie volontaire et atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat".
ces ONG auraient voulu un procès de l'Etat, qu'elles accusent d'avoir laissé les populations s'installer autour d'une caserne contenant des armes dangereuses
Après les explosions, l'Etat a proposé aux sinistrés sans abri de s'installer provisoirement sur un site de 1.000 logements construits à Kintélé, à 25 km au nord de Brazzaville). En 2021, l'Etat a payé un acompte d'un milliard de FCFA à un millier de sinistrés et compte verser un autre acompte de six milliards en 2022.
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