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Burkina Faso : des tirs entendus dans plusieurs casernes militaires

Le général Barthélémy Simporé, ministre de la défense burkinabè   -  
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Burkina Faso

Alors que des tirs ont été entendus dimanche matin dans plusieurs casernes du Burkina Faso, le ministre de la défense du pays le général Barthélémy Simporé a affirmé lors d’une intervention à la télévision nationale qu’aucune institution de la république n’a été inquiétée :

"Donc pour le moment, comme je l'ai dit, nous suivons la situation et le gouvernement communiquera en temps opportuns sur l’évolution de la situation.[...]\_Pour le moment nous n’en savons pas trop sur les motivations de ces tirs, nous ne savons pas ce qu’ils revendiquent. Nous sommes en train de suivre et rentrer en contact avec ceux qui sont à la manœuvre pour comprendre les motivations de ces tirs."_ a-t-il déclaré.

Les tirs entendus ont commencé à 1h du matin en provenance d’un camp militaire à Gounghin à l’ouest de Ouagadougou d’où d’après les témoins, les militaires sont sortis, puis ont bouclé le périmètre environnant après avoir tiré en l'air.

D’autres tirs ont été confirmé par des habitants depuis un autre camp de la capitale, une base aérienne proche de l’aéroport et dans le nord du pays dans les casernes de Kata et Ouahigouya.

Ces mouvements dans les casernes interviennent au lendemain de nouvelles mobilisations des burkinabè pour protester contre l'insécurité au Burkina Faso.

"Nous sommes sortis, nous sommes toujours là, parce que premièrement, nous voulons la paix au Faso, nous voulons que la sécurité revienne à la normale. " s'est confié Yasmi Kaboré, un manifestant.

"(President) Roch must leave. We are all agreeing about that. We believe that the governance is catastrophic, catastrophic on all levels, and mainly in the security domain." a ajoutéDaouda Kiemde, un autre manifestant.

Une centaine de personnes qui tentaient de se rassembler place de la Nation, en plein centre de Ouagadougou, pour exprimer leur soutien au mouvement des soldats, ont été dispersés à coups de gaz lacrymogène par les policiers.

Le gouvernement a rapidement réagi en reconnaisant des tirs dans plusieurs casernes, mais a démenti "une prise de pouvoir par l'armée".

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