Bénin
Après l'annonce de la condamnation à 20 ans de prison pour terrorisme de l'opposante béninoise Reckya Madougou, les réactions continuent. Pour ses détracteurs, cette cour spéciale a été utilisée par le régime du président Patrice Talon pour réprimer l'opposition.
"On dit dans notre langue que, c'est un adage, que "le chien qui a renversé l'huile, c'est lui qui la boit" donc si quelqu'un a fait quelque chose, il sera jugé, on voit si c'est bien ou pas bien, c'est son sort", explique Mathieu Atchotin.
"Quand je rentre en ville, ces histoires de justice et autres ne veulent rien dire pour moi", continue Joël Amoussou. "Mon souci est d'avoir le minimum pour subvenir aux besoins de ma famille".
D'autres figures de l'opposition ont fui le pays, tandis que d'autres n'ont pas pu se présenter aux élections en avril, ou ont fait l'objet d'une enquête judiciaire.
Pour Jacques Migan, ancien bâtonnier, "les procès qui ont eu lieu n'ont rien à voir avec la politique, d'une part, et ces procès ont respecté les critères d'un procès équitable, à savoir le délai raisonnable, le contradictoire et la double peine."
Il y a quelques jours une autre figure de l'opposition a été condamnée à 10 ans de prison par la cour des crimes économiques et du terrorisme.
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