Maroc
Aziz Akhannouch a été reçu au Palais royal de Fès par le Roi Mohamed VI. L’homme d’affaires marocain, a été nommé vendredi à la tête du gouvernement.
Son parti, le Rassemblement national des indépendants aux législatives avec 102 sièges sur les 395 que compte le Parlement marocain. Devançant le Parti de la justice et du développement (PJD), un parti islamiste modéré qui dirigeait la coalition gouvernementale depuis une décennie, mais qui n'a obtenu que 13 sièges. Pour gouverner, le RNI, doit composer avec d’autres formations, faute de majorité.
" _Nous allons maintenant commencer à négocier avec les autres partis pour arriver à un accord. Le plus important est d'avoir une majorité cohérente et unie, avec des programmes communs, car les citoyens savent que la campagne électorale a été construite sur des manifestes concrets._’’, a déclaré le nouveau chef du gouvernement marocain.
Le milliardaire – il vaut 2 milliards de dollars selon Forbes-, pourrait notamment s’appuyer sur le PAM, le parti authenticité et modernité arrivé deuxième à l’issue des législatives avec 81 sièges.
Il faudra s’attaquer aux défis du royaume : selon l'institut marocain de la statistique, l'économie s'est contractée de 7,1 % en 2020 et le taux de pauvreté a grimpé à 11,7 % pendant le blocage. Akhannouch s'est engagé à améliorer les conditions des citoyens du Maroc, où des inégalités sociales bien ancrées ont été exacerbées par la pandémie.
"Le principal engagement du parti est de travailler sérieusement tant que nous jouissons de la confiance des citoyens, afin d'améliorer leur vie quotidienne, de réaliser leurs aspirations'', a-t-il déclaré.
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