Zimbabwe
Quatorze Zimbabwéens expulsés de Grande-Bretagne sont arrivés ce jeudi à l'aéroport d'Harare. Certains ont été contraints de laisser leur famille derrière eux. Arguant que ces personnes renvoyées risquaient d'être persécutées au Zimbabwe, des groupes de défense des droits de l’homme avaient fait pression pour empêcher ces expulsions, mais sans succès.
"La raison pour laquelle notre système d'expulsion est si brutal, si écrasant, si inhumain est qu'il fait fi des droits de la famille. Notre organisation a soutenu un certain nombre de personnes qui devaient prendre ce vol et dont les familles vivent au Royaume-Uni, à savoir, la mère, le père, les grands-parents, les enfants, le compagnon, la femme, etc. Ces personnes n'ont plus de famille au Zimbabwe ou seulement des membres très éloignés et n'ont pas vécu au Zimbabwe depuis plusieurs décennies. Ce genre de situation déchire vraiment les communautés", explique Bella Sankey, directrice de l'organisation caritative Detention Action.
Ce premier groupe de Zimbabwéens expulsés était composé de personnes condamnées pour avoir commis des crimes en Grande-Bretagne et qui avaient purgé leur peine. À leur arrivée dans leur pays, elles ont rejoint un centre de quarantaine où elles resteront pendant 10 jours avant de pouvoir rejoindre leur famille. Les autorités zimbabwéennes ont écarté les craintes d'éventuelles persécutions.
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