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Ouganda : les commerçants dorment à la belle étoile

A vendor sleeps next to his items to be sold at Nakasero Market in Kampala, Uganda, on June 30, 2021   -  
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Ouganda

À Kampala en Ouganda les commerçants du marché sont contraints de dormir sur place. Depuis le confinement strict de 42 jours imposé le 18 juin dernier, les vendeurs ont été interdits de rentrer chez eux afin d’atténuer la propagation du virus qui sévit encore dans le pays.

Avec les nouvelles restrictions, seuls les commerces essentiels du centre-ville poursuivent leur activité. Dans le marché de Nakasero qui compte environ 1000 vendeurs, les commerçants se plaignent des conditions.

"Même si le gouvernement nous a donné des moustiquaires, les conditions pour dormir sont très mauvaises. Nous sommes exposés à la pluie parce que nous dormons à l’extérieur et chaque jour nous nous réveillons avec des douleurs corporelles en raison des ces matériaux de mauvaises qualité" Meghan Kiiza, vendeuse au marché.

Avec les nouvelles restrictions, seules les commerces essentiels du centre-ville poursuivent leur activité. Dans le marché de Nakasero qui compte environ 1000 vendeurs, les commerçants se plaignent des conditions. Afin de rendre les conditions des vendeurs plus supportables, le gouvernement s’est lancé dans une campagne de distribution de moustiquaires pour protéger les travailleurs contre les problèmes endémiques du paludisme.

Ouvert 24h/24 et 7j/7, il contraint des parents à abandonner leurs enfants à la maison et expose les commercants à d’autres maladies comme le paludisme, alors que le pays entre dans sa troisième semaine de confinement. À cause Covid-19 et les restrictions, les secteurs de l’économie ougandaise sont lourdement fragilisés.

"Nos vendeurs sont vraiment dans une mauvaise situation car leurs profits ont diminué. Lorsque les profits sont réduits, cela signifie qu’ils n’ont pas de capital et lorsqu’ils n’ont pas de capital, ils devront obtenir les produits des fournisseurs agricoles à crédit, par la suite cela affectera les fournisseurs agricoles du village qui ne creuseront plus parce qu’ils ne reçoivent plus d’argent." affirme Haruna Ntambazi, membre du comitéde management du marché de Nakasero.

Alors qu'il reste encore plusieurs semaines avant la fin du confinement, les commerçants espèrent reprendre une vie normale au plus vite.

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