Anti-terrorisme
Le 46 e président américain est notamment sollicité sur la gestion de la crise sécuritaire au Sahel. Et c’est la France qui l’invite sur ce terrain. Pour Paris, la nouvelle administration devra maintenir, voire renforcer son soutien à la lutte contre les djihadistes au Sahel.
"Nous souhaitons pouvoir, avec l'arrivée de la nouvelle administration américaine, obtenir l'assurance que ces moyens soient prolongés, et pourquoi pas renforcés ", a déclaré Florence Parly, la ministre des Armées.
Washington fournit à l'opération Barkhane de précieuses capacités de renseignement et de surveillance - notamment grâce à ses drones -, du ravitaillement en vol et du transport logistique, pour un coût de 45 millions de dollars par an.
La sortie de Donal Trump début 2020, n’était pas de nature à rassurer ses partenaires. Et pour cause, le désormais ex-locataire de la Maison Blanche entendait réduire la présence militaire américaine en Afrique. Faisant craindre à la France une réduction de l'aide américaine apportée à Barkhane.
La France mobilise plus de 5.000 militaires pour Barkhane, mais cherche à réduire sa présence, et souhaite notamment un engagement croissant de ses alliés européens.
01:04
L'Algérie et le Mali s'interdisent leurs espaces aériens respectifs
01:48
La force anti-djihadiste du lac Tchad fragilisée par le départ du Niger ?
01:23
AES : Lavrov accuse l'Ukraine de déstabiliser le Sahel
01:06
Les ministres des Affaires étrangères de l'AES attendus en Russie
01:17
Burkina : 21 militaires graciés pour tentative de putsch, hormis Diendéré
36:16
Le Sahel en tête des régions les plus touchées par le terrorisme