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Le TPLF accuse l’Érythrée de prendre part au conflit

Des hommes de la milice Amhara combattent aux côtés des forces fédérales et régionales contre la région nord du Tigré   -  
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EDUARDO SOTERAS/AFP or licensors

Ethiopie

En Éthiopie, le président régional du Tigré accuse l’armée de l’Érythrée de prendre part au conflit.

Ce mardi, Debretsion Gebremichael a avancé que les forces érythréennes avaient bombardé les positions tigréennes et pénétré sur le territoire.

"Nous nous attendions à ce que les forces d'Isayas Afwerki, le Président de l'Érythrée, rejoignent celles d'Abiy Ahmed. L'Érythrée a commencé à mener des actions militaires depuis lundi. Lors des combats de Baeker et dans ses environs, ainsi que celles pour défendre Humera, les "forces d'Isayas" ont eu recours de l’artillerie lourde pour choquer notre peuple, pour qu’il panique et qu’il se disperse. La guerre a franchi à une autre étape", a déclaré Debretsion Gebremichael.

En raison du "black out" dans la zone, où réseaux téléphonique et internet sont très perturbés, et des restrictions de déplacements imposés aux journalistes, il est difficile de vérifier la situation sur le terrain.

Le Haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) est "inquiet de l'impact du conflit en cours (...) sur la situation humanitaire au Tigré", qui abrite déjà de nombreux réfugiés érythréens et où "s'accroît la probabilité de déplacements internes", a indiqué mardi à Genève son porte-parole, Babar Baloch.

L'Union Africaine a pour sa part appelé à la fin des hostilités dans la région.

Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a réitéré son intention de poursuivre sa feuille de route alors que des milliers d'Ethiopiens ont rejoint le Soudan pour fuir les combats.

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