Côte d'Ivoire
Le chef de l'état, candidat à un troisième mandat controversé, a rejeté la faute sur les parties d'opposition pour expliquer les tensions qui règnent en Côte d'Ivoire avant le scrutin de samedi.
Alassane Ouattara reproche à ses principaux rivaux l'ancien président, **Henri Konan Bedié **et l'ancien premier ministre, Pascal Affi N'Guessan d'avoir appelé à la désobéissance civile et provoqué ainsi la mort d'une trentaine de manifestants depuis le mois d'août.
"Ils doivent cesser d'envoyer des jeunes à la mort. Vous savez, les enquêtes vont aller jusqu'au bout et tous les responsables seront traduits en justice, quel que soit leur rang " a déclaré le président lors d'une interview à l'AFP ce mercredi.
Alassane Ouattara : "pourquoi ma candidature manquerait-elle de légitimité ?"
Lors de cet entretien, le chef de l'état ivoirien est revenu également sur les attaques de ses adversaires qui jugent "illégitime" sa nouvelle candidature :_ "p_ourquoi manquerait-elle de légitimité ? Ces messieurs ont déposé leurs demandes auprès de la Commission électorale indépendante. Leurs candidatures ont été approuvées par le Conseil constitutionnel. Des institutions qu'ils ont reconnues. Et tout d'un coup, ils disent : "Non, nous ne voulons plus aller aux élections", mais rien ne dit dans la Constitution du code électoral, qu'il faut avoir quatre candidats pour organiser des élections".
Henri Konan Bedié et Pascal Affi N'Guessan ont pour l'heure maintenu leurs candidatures et devraient être en première ligne ce samedi face à Alasanne Ouattara.
01:10
Tunisie : l'opposition menace de boycotter la présidentielle
00:59
Togo : l'heure au dépouillement des bulletins de vote
01:26
Législatives au Togo : un test pour Faure Gnassingbé
01:30
Togo : des élections sur fond de réformes controversées
01:03
Togo : vers une transition politique avec les élections législatives ?
01:55
Afrique du Sud : 30 ans après l'élection de Mandela, un bilan en demi-teinte