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Le président tunisien condamne l'attentat terroriste de Sousse

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AFP

Attentat

Lundi, le groupe Etat islamique a revendiqué via leur organe de propagande, l'attaque qui a coûté la vie à un gendarme de la garde nationale à Sousse.

Dimanche, le président tunisien Kais Saied a promis que tout serait fait pour déterminer si les trois assaillants ont agi individuellement ou si une organisation terroriste se cachait derrière eux.

"Le peuple tunisien, les unités de sécurité et les forces militaires sont capables de protéger chaque centimètre carré du territoire national et d'assurer la sécurité publique. Je ne connais pas les intentions, les dispositions, de ceux qui ont perpétré cet acte terroriste, mais ils n'ont pas réussi dans le passé et ne réussiront pas dans l'avenir. Leurs rêves seront brisés contre un mur épais appelé le peuple tunisien, appelé la patrie tunisienne", a déclaré le président tunisien Kais Saied, lors d'un point presse sur les lieux de l'attentat.

Selon le ministère de l'Intérieur, les assaillants se seraient abrités dans une école avant d'être tués lors d'échange de tirs.

La dernière attaque visant des forces de l'ordre en Tunisie remontait au 6 mars. Un policier avait été tué et cinq autres blessés, ainsi qu'un civil, dans un double attentat suicide devant l'ambassade des Etats-Unis à Tunis.

Chaque attaque replonge le pays, berceau du Printemps arabe, dans le souvenir de la série d'attentats suicide après sa révolution de 2011.

2015, année meurtrière

En mars 2015, un attentat contre le musée du Bardo à Tunis avait fait 22 morts (21 touristes étrangers et un policier tunisien). L'attaque avait été la première à toucher des étrangers en Tunisie depuis 2002 et la première revendiquée par le groupe Etat islamique (EI).

En juin 2015, un autre attentat revendiqué par l'EI avait visé un hôtel près de Sousse, à 140 kilomètres au sud de Tunis, faisant 38 morts dont 30 Britanniques. L'attaquant avait tiré au hasard sur une plage.

En novembre 2015, un Tunisien s'était fait exploser dans un bus transportant des membres de la sécurité présidentielle, tuant douze d'entre eux à Tunis. Un attentat aussi revendiqué par l'EI.

L'état d'urgence est en vigueur sans discontinuer depuis

La situation sécuritaire s'est néanmoins nettement améliorée ces dernières années.

Mais des attaques contre les forces de sécurité ont encore lieu, notamment dans les massifs montagneux frontaliers de l'Algérie et ponctuellement à Tunis.

Fin juin 2019, un double attentat suicide revendiqué par l'EI a visé des policiers dans le centre de la capitale et devant une caserne, coûtant la vie à un policier.

Outre l'EI, le groupe djihadiste Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a perpétré plusieurs attaques meurtrières ces dernières années.

Fin février, Aqmi a confirmé le décès d'un de ses chefs, Abou Iyadh, fondateur du principal groupe djihadiste tunisien proche d'Al-Qaïda, Ansar Asharia, notamment accusé d'avoir orchestré les violences contre l'ambassade américaine en 2012.