Haïti
Financé par une société de santé espagnole et le Programme des Nations unies pour le développement, le centre Kay Trans Haïti est ouvert aux personnes transgenres qui ont été victimes d'abus verbaux ou physiques.
Entre préjugés et discrimination, le quotidien des transsexuels en Haïti est complexe. Une porte s'est ouverte quand même pour eux avec la création d'un centre d'hébergement, situé dans la capitale, Port-au-Prince. Le lieu, qui prend en charge jusqu'à dix personnes, est vite devenu un refuge.
_"Je pensais que si ma mère et mon père disaient que j'étais un garçon, c'était seulement en raison de mon pénis et que la seule chose que j'avais à faire, c'était de le couper. Ma mère a pensé alors que j'étais possédé et elle voulait absolument m'emmener purifier mon esprit." raconte _Semi Kaefra Alisha Fermond, femme transgenre de 24 ans.
La communauté LGBT d'Haïti continue de faire l'objet d'une stigmatisation sociale. En juillet, des milliers de personnes opposées aux droits des homosexuels et des transsexuels ont défilé dans les rues de Port-au-Prince. Les grandes églises haïtiennes condamnent toujours fermement l'homosexualité.
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