Libye
À la veille du sommet international de Berlin censé relancer le processus de paix en Libye, les soutiens du maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est de la Libye, ont frappé fort … Ce samedi au matin, ses forces ont bloqué les principaux terminaux pétroliers du pays, pour paralyser économiquement le Gouvernement d’Union Nationale reconnu par l’ONU à Tripoli.
Dans un communiqué, la Compagnie nationale de pétrole a fait état de l’arrêt des exportations dans les ports dits du « croissant pétrolier », précisant que ce blocage provoquera la chute de la production du pays de 1,3 million barils par jour à 500 000. Le manque à gagner est évalué à 55 millions de dollars par jour, selon la compagnie.
Les pro-Haftar ont justifié leur action de blocage des ports de Brega, Ras Lanouf, Al-Sedra et Al-Hariga, en expliquant qu’il s’agissait d’un signe de protestation contre l’intervention turque en Libye. Selon eux, les revenus pétroliers distribués par le Gouvernement d’Union Nationale servent à payer des combattants venus de l’extérieur, notamment d’Ankara.
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