Rwanda
L’origine de la mort, un élément nécessaire pour l‘établissement d’un certificat de décès. Mais dans des pays comme le Rwanda, en déficit d’autorités sanitaires, les constatations se font souvent par une technique appelée autopsie verbale.
Le principe ? Questionner l’entourage du défunt sur les circonstances de sa disparition.
“L’autopsie verbale est donc un moyen d’obtenir de l’information sur les circonstances entourant un décès survenu dans la communauté, au foyer, dans la famille. Cela nous aide à comprendre la cause sous-jacente de la mort”, explique Gilles Ndayisaba, agent de santé.
Les données recueillies sont ensuite transmises à des médecins. Mais elles doivent être complétées avec un diagnostic différentiel des symptômes ou encore un contexte épidémiologique de la région.
“Vous devez savoir exactement ce qui se passe dans la communauté, de quel type de maladies les gens meurent. C’est pourquoi l’autopsie est très, très importante pour obtenir cette information. Pour que vous combiniez les données de la communauté et celles de l’hôpital et que vous obteniez une image réelle de la mortalité dan s le pays”, explique encore Gilles Ndayisaba.
L’utilisation d’outils numériques et de questionnaires standardisés par l’OMS a permis d’améliorer l’efficacité de la technique.
Jusqu‘à présent, une cinquantaine de pays ont tenté des projets d’autopsie verbale qui ont vu le jour dans les années 60 et 70.
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