Kenya
La police kényane a lancé des gaz lacrymogènes sur des dizaines de manifestants à Nairobi jeudi.
Ces derniers réclamaient la fermeture du plus grand producteur national d‘électricité.
Les manifestants accusent la Kenya Power and Lighting Company (KPLC) de corruption et de surfacturation de ses clients, mais aussi d’escroquerie du gouvernement kényan.
“Je pense que la police utilise une force excessive contre un groupe pacifique de manifestants. C’est notre droit de nous réunir, c’est notre droit de manifester pacifiquement. Nous n’avons enfreint aucune loi et il est totalement illégal que la police tente de stopper cette marche pacifique”, déplore Jerotich Seii, un activiste.
Le militant a par ailleurs adressé un message fort aux milieux corrompus au Kenya. “Nous avons un grave problème de responsabilité et les cartels sont protégés, les voleurs sont protégés et nous devons y mettre un terme”, a-t-il tancé.
Les manifestants ont également accusé la police d’avoir eu recours à la force excessive à leur encontre. Un homme a été arrêté par des policiers en civil et installé à l’arrière d’une voiture.
Selon l’Associated Press, un journaliste a également été blessé après avoir été frappé par une cartouche de gaz lacrymogène.
AP
01:02
Arrêt sur images du 26 mars 2024
01:36
Afrique du Sud : la présidente du Parlement incarcérée le 2 avril ?
01:02
Arrêt sur images du 25 mars 2024
01:36
Pots-de-vin et perruques pour la présidente du Parlement sud-africain ?
01:02
Arrêt sur images du 22 mars 2024
01:00
La présidente du parlement sud-africain accusée de corruption