Ethiopie
Les jours d’euphorie qui ont suivi la signature d’un accord de paix entre l‘Éthiopie et l‘Érythrée semblent si lointains à Zalambessa, la ville éthiopienne frontalière avec l‘Érythrée. Il y a un an, Teklit Amare, le tenancier d’un Café, était débordé de clients. Maintenant, l’essentiel de ses tables restent vides alors que l’optimisme ambiant a été douché par une nouvelle fermeture de la frontière entre les deux pays.
“Je suis venu et j’ai ouvert ce restaurant après l’accord de paix entre les deux pays, parce que je suis né et j’ai grandi ici (en Ethiopie)”, confie, dépité, le restaurateur.
Les mauvais chiffres du restaurant de Teklit sont le symbole du manque d’avancées dans le processus de paix entre l‘Éthiopie et l‘Érythrée. Après la réouverture de leur frontière commune en juillet 2018, les deux frères ennemis de la Corne de l’Afrique ont fermé les différents points de passage dès décembre sans explication.
“Personnellement, je pense que tant que le régime actuel restera au pouvoir à Asmara, la frontière ne s’ouvrira pas et les deux pays ne pourront pas poursuivre des relations normales”, croit savoir Mehari Tesfamichael, président en exil du groupe d’opposition Mouvement pour un futur érythréen radieux.
En octobre 2018, lorsque la frontière était encore ouverte, l’ONU a compté 10.000 réfugiés érythréens enregistrés en Ethiopie, soit un chiffre sept fois plus important que lorsque la frontière était fermée.
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