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Tourisme : quand l'urbanisation devient un danger pour les côtes

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Plusieurs plages africaines sont aujourd’hui menacées de disparition selon un rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).

Au Maroc par exemple, le littoral est aujourd’hui menacé d’extinction par ‘‘la mafia du sable’‘.

Sur la plage de Monica, dans la ville côtière de l’ouest de Mohammedia, l’AFP rapporte qu’une seule dune de sable a échappé aux griffes des entrepreneurs de construction insatiables dans ce pays du nord de l’Afrique.

Il n’y a pas que la plage de Monica, mais d’autres plages voisines sont également touchées par l’exploitation abusive de cette mafia du sable – comme on l’appelle maintenant – dans le but d’urbaniser le littoral.

On estime qu’au moins 55,07 % du sable vendu sur le marché national marocain provient de canaux illégaux, dont plus de la moitié principalement utilisés dans le secteur de la construction.

Pour faire face à ce fléau, des pays comme le Sénégal par exemple, a promis de construire une digue de 3,5 km, mais ce n’est pas une solution fiable à long terme.

Dans le cas du Maroc, les environnementalistes dénoncent l’impunité et un parlement désarmé, même face à une nouvelle loi sur l’extraction du sable.

D’autres pays comme l’Ouganda ne possédant pas de littoral ont mis en place une politique d’extraction de sable afin de préserver l‘écosystème du pays.

C’est une chronique d’Amélia Martha Nakitimbo

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