Réfugiés
Le monde comptait fin 2018 70,8 millions de déplacés à cause des guerres ou persécutions, un record ne reflétant pas l’ampleur de l’exode des Vénézuéliens car seule une minorité demande l’asile, a annoncé l’ONU mercredi.
Le rapport annuel du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) souligne que 2018 a été marquée par la forte progression des déplacements internes en Ethiopie, suite à des violences intercommunautaires, et par une hausse des demandes d’asile présentées par ceux qui fuient la grave crise politique et économique au Venezuela.
Record mondial : plus de 70 millions de réfugiés et déplacés fin 2018 (ONU) https://t.co/rD38uzhYUc #Monde pic.twitter.com/1XJrQpA2tn
— La Provence (@laprovence) 19 juin 2019
Le conflit syrien a continué de produire un grand nombre de réfugiés et déplacés. Les violences au Nigeria ont également été une source importante de déplacements.
Le rapport relève que le nombre total des “déracinés” dans le monde — comptabilisant les réfugiés (25,9 millions, les déplacés internes (41,3 millions) et les demandeurs d’asile (3,5 millions) — a progressé de 2,3 millions par rapport à 2017.
Cette estimation reste “prudente”, pointe le HCR, car “bien que la plupart des Vénézuéliens doivent pouvoir bénéficier du système de protection internationale des réfugiés, à peine un demi-million” ont déposé une demande d’asile.
AFP
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