Afrique du Sud
Le gouvernement sud-africain s’obtient un soutien de taille dans son projet controversé de réforme agraire. En visite en Afrique du Sud, la Première ministre britannique Theresa May a annoncé que son pays adoubait cette politique foncière.
“La Grande-Bretagne soutient depuis quelque temps la réforme foncière. Une réforme foncière qui est légale, qui est transparente, qui émerge d’un processus démocratique”, a-t-elle assuré devant les journalistes réunis à Cape Town, précisant qu’elle discutera plus tard dans la journée avec son hôte, le président sud-africain Cyril Ramaphosa.
Une sortie qui s’apparente à un camouflet pour le président américain Donald Trump qui a accusé l’administration Ramaphosa de mener une campagne illégale à travers “les expropriations et les meurtres de grande ampleur de fermiers en Afrique du Sud.”
>>> LIRE AUSSI : Afrique du Sud – Réforme foncière : Pretoria mécontent de l’ingérence de Trump Les commentaires du président américain avaient déclenché l’ire de Pretoria qui lui a reproché d’alimenter les tensions raciales dans le pays qui a subi les affres du régime ségrégationniste de l’apartheid jusqu’en 1994.
Dès son arrivée au pouvoir, le chef de l’Etat sud-africain a promis d’accélérer le processus de réforme foncière sous la pression de l’aile gauche du parti au pouvoir, ANC, et des Combattants pour la liberté économique de Julius Malema. Une manière, selon Pretoria, de “réparer l’injustice historique grave” commise à l’endroit de la majorité noire pendant la période coloniale et l’apartheid.
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