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[Petite histoire du mondial] Sanction record, colère d'un chef d'Etat

[Petite histoire du mondial] Sanction record, colère d'un chef d'Etat

Uruguay

C’est ce 15 juin à 13 heures GMT au Stade central à Iekaterinbourg que l’Uruguay du duo offensif Cavani-Suarez entre en lice dans ce mondial 2018 qui se joue en Russie du 14 juin au 15 juillet. Le pays hôte et vainqueur de la première édition de 1930 va rencontrer les Pharaons d’Egypte. Mais, avant le match, une petite escapade dans l’histoire pour revivre ce qu’il s’est passé il y a quatre ans. Récit

L’Uruguayavait certes barré la route des huitièmes de finale de la coupe du monde 2014 à l’Italie en la battant par un but à zéro. Mais, ce match est loin d‘être si vite oublié. Pour deux principales raisons.

D’abord, le geste de Luis Suarez. Si beaucoup de ses détracteurs l’avaient stigmatisé en le présentant comme Dracula, c’est à cause de sa mosure sur l’Italien, Giorgio Chiellini. Bien qu’ayant échappé à la vigilance du corps arbitral, l’attaquant de Liverpool à l‘époque des faits a été rattrapé par la vidéo.

Sans doute indignée, choquée et irritée, la FIFA lui inflige une suspension de neuf matches en équipe nationale et quatre mois d’interdiction d’activité footballistique excepté la possibilité d‘être transféré. Suarez entrait ainsi dans l’histoire en écopant de la sanction la plus lourde de l’histoire de la coupe du monde.

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Ce qui n’a pas plu à José Mujica. Laissant de côté son droit de réserve en tant que président de la République, l’ancien guérillero n’hésitera pas à exprimer sa colère. « La FIFA est une bande de vieux fils de putes », avait-il dit pour dénoncer « une sanction fasciste ». Cette sortie n’a cependant jamais entamé sa réputation de président le plus modeste au monde moins encore sa gouvernance jugée impécable par des analystes.

Ainsi, quatre ans plus tard, y aura-t-il un bis repetita lors du mondial en Russie ? Difficile de le savoir. Toutefois, depuis son arrivée au FC Barcelone Suarez n’a plus mordu ses adversaires même quand il est frustré après une perte de balle. Comme si le club catalan avait chassé le démon de la morsure qui le guidait. Et c’est sûr que l’actuel président Tabaré Vázquez mettra un peu d’eau dans son vin.

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