France
*L‘éducation, clé de l’expansion de la francophonie sur le continent africain. C’est toute la substance du plan déroulé par le chef de l’Etat français Emmanuel Macron à l’occasion de la Journée mondiale de la francophonie ce mardi 20 mars. *
Son discours n’a pas changé. Devant les étudiants à Ouagadougou en novembre dernier et au Sénégal au mois de février, Emmanuel Macron avait martelé qu’il accorderait une place de choix à l‘éducation en Afrique. Ce mardi, il l’a réitéré en y joignant les différents contours pour concrétiser cette promesse, nécessaire à “une nouvelle francophonie” en Afrique.
Dans le détail, le chef de l’Etat français compte s’appuyer sur l’aide au développement de la France à l’Afrique dont une partie conséquente sera consacrée à “l’éducation des jeunes filles, en particulier en Afrique et tout particulièrement au Sahel. Nous nous battrons aussi pour la formation des maîtres avec le déploiement à tous les pays d’Afrique francophone du programme d’accompagnement des enseignants + Apprendre +”, a-t-il avancé.
Un autre pan de cette stratégie devrait consister à agrandir le quota des étudiants étrangers accueillis en France et à l’implantation des institutions universitaires françaises en Afrique, question de “doubler dans ces formations le nombre d’élèves en 2022.”
Une vision de la francophonie qui fait débat
En France, il prévoit également d’augmenter le quota d’heures d’apprentissage du français pour les réfugiés. De 250 heures actuellement, ce quota devrait passer à 400 heures, voire à 600 heures pour ceux qui ne maîtrisent ni la lecture ni l‘écriture.
À travers cette vision “vision nouvelle, décomplexée de la francophonie et du multilinguisme”, le président français espère faire passer le français de la cinquième à la troisième place des langues les plus parlées dans le monde.
>>> LIRE AUSSI : Réponse cinglante de l‘écrivain Alain Mabanckou à Emmanuel Macron sur la Francophonie
Pour l‘élaboration de sa réforme de la francophonie, Emmanuel Macron avait fait appel au célèbre écrivain congolais Alain Mabanckou. Mais ce dernier a sèchement refusé la proposition du président français, pointant les desseins coloniaux de la France dans ses anciennes colonies que perpétuerait la Francophonie.
02:00
Le racisme, mal endémique du football
Aller à la video
Maroc : la langue berbère va être enseignée dans toutes les écoles
01:02
Arrêt sur images du 30 mai 2023
01:57
Un tirailleur sénégalais se réjouit de son retour au pays
Aller à la video
Légion étrangère et paras nigériens à l'assaut du Liptako, face au Mali
Aller à la video
Niger : la France teste sa nouvelle approche militaire en Afrique