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Sahara occidental : le Conseil de paix de l'UA appelle à des « discussions directes »

Sahara occidental : le Conseil de paix de l'UA appelle à des « discussions directes »

Maroc

Au terme d’une réunion tenue en début de semaine le Conseil de Paix et de Sécurité présidé par l’Algérien Smaïl Chergui a dit vouloir assister à des échanges sans intermédiaires entre le Maroc et le Front Polisario.

Le retour du Maroc au sein de l’Union africaine en début d’année semble avoir ranimé le dossier du Sahara occidental dans les couloirs de la diplomatie africaine. En fin de semaine, le Conseil de Paix et de sécurité de l’UA (CPS) a demandé à Rabat et au Front Polisario d’envisager « des discussions sérieuses, directes et inconditionnelles en accord avec l’article 4 de la charte de l’organisation ». Aussi, il a été suggeré que le mandat de l’ancien président du Mozambique Joaquim Chissano soit renforcé afin d‘être nommé Haut représentation de l’UA au Sahara occidental. Il devrait en outre être responsable des discussions directes voulues par le CPS.

Lors de cette session de travail consacrée au Sahara occidental et à laquelle le Maroc a refusé de se faire représenter, il a en outre été demandé que la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples puisse entreprendre « dans les meilleurs délais possibles, une mission au Sahara occidental et aux camps de réfugiés de Tindouf, afin d’évaluer la situation des droits de l’Homme et de formuler des recommandations au Conseil, sur la base des résultats de sa visite dans la région en septembre 2012 ».

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L’exploitation des ressources naturelles figure également au rang des préoccupations du Conseil qui « exhorte le Maroc à ne pas conclure d’accords pour l’exploration et l’exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental ». Une référence à l’arrêt de la Cour européenne de Justice qui avait déjà exclu le Sahara occidental des accords conclus entre Rabat et l’Union européenne.

Sous pression dans les couloirs de l’Union africaine, Rabat estime qu’il n’a de comptes à rendre, sur le dossier sahraoui, qu’aux Nations unies. Fin février le roi Mohammed VI et le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s‘étaient entretenus afin de faire baisser la tension qui montait dans la zone tampon sous le contre onusien. Les Marocains avaient accepté le retrait de leurs forces militaires.

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